L’impact de la QAI sur la santé

Nous passons en moyenne 20 à 22 heures sur 24 à l’intérieur, et 14 heures dans notre domicile. Pourtant, la pollution extérieure est encore bien plus médiatisée que la pollution de l’air intérieur ! Pourtant, les effets de la pollution de l’air intérieur sur la santé sont tout aussi graves que la pollution de l’air extérieur. Aujourd’hui, revenons sur les sources de la pollution de l’air intérieur, et leurs effets.

Les sources de pollution de l’air intérieur sont moins évidentes que les sources de pollution de l’air extérieur : pas de pots d’échappements ni d’usine à l’intérieur. A l’intérieur, elles semblent plus inoffensives, mais sont très nombreuses : CO2, moisissures, matériaux de construction, meubles, produits d’entretien, peinture, acariens, tabagisme, humidité… même les poils de nos animaux de compagnie sont source de pollution de l’air intérieur !

Nous sommes exposés à de nombreux polluants en intérieur :

  • Les polluants chimiques : COV, NOx, CO, HAP…
  • Les bio contaminant : moisissures, allergènes domestiques provenant d‘acariens, d’animaux domestiques et de blattes, pollens, etc. ;
  • Les polluants physiques : particules et fibres (amiante, fibres minérales artificielles), etc.

 

Si les sources sont nombreuses, les effets le sont encore plus. Ils se divisent en deux catégories : les effets immédiats et les effets à long terme.

Les effets immédiats sont simples : maux de tête, difficulté de concentration, fatigue, nausées, toux, irritations des yeux, du nez et/ou de la gorge. Ces premiers effets sont particulièrement intéressants à étudier car nous les avons déjà tous ressenti, que ce soit en réunion ou à l’école. Mais elles peuvent être bien plus graves : troubles respiratoires ou crises d’asthme, notamment pour les personnes déjà affaiblies. Certains cas peuvent même être extrêmes, allant jusqu’à l’asphyxie ou au décès pour l’intoxication au monoxyde de carbone par exemple.

A long terme, la pollution de l’air intérieur peut provoquer de lourdes maladies, comme des cancers, l’altération des capacités respiratoires. Elle peut également aggraver les maladies cardio-vasculaire.

La qualité de l’air intérieur est une problématique qui gagne en importance, comme nous l’a prouvé dès 2020 la pandémie mondiale, mais également la question de l’efficacité énergétique aujourd’hui qui conduit les lieux recevant du public (écoles, EHPAD, collectivités, bureaux…) à rester confiné pour ne pas perdre de chauffage.

Découvrez comment allier aération et chauffage dans notre article de blog : Aération vs Chauffage, faut-il choisir ?

 

Sources

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Date de publication

3 avril 2023

Auteur

Julien QUILAN

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