La pollution de l’air intérieur, un enjeu de santé publique

La qualité de l’air intérieur n’est plus seulement un sujet d’actualité mais un vrai enjeu de santé publique. De nombreuses études ces dernières années ont démontré que nous passons en moyenne plus de 80% de notre journée dans des lieux clos exposés à de nombreux polluants et que l’air intérieur est souvent de moins bonne […]

La qualité de l’air intérieur n’est plus seulement un sujet d’actualité mais un vrai enjeu de santé publique. De nombreuses études ces dernières années ont démontré que nous passons en moyenne plus de 80% de notre journée dans des lieux clos exposés à de nombreux polluants et que l’air intérieur est souvent de moins bonne qualité que l’air extérieur.

Nos bâtiments sont de mieux en mieux isolés, grâce notamment aux règlementations sur l’efficacité thermique, mais en contrepartie ne sont pas toujours bien équipés en terme de ventilation empêchant un renouvellement suffisant de l’air intérieur.

Les sources de polluants de l’air intérieur sont multiples et peuvent provenir des matériaux utilisés, du mobilier, des produits d’entretien, de nos activités, des équipements comme par exemple d’une ventilation mal installée ou vétuste.

De ces sources proviennent plusieurs types de polluants que l’on trouve couramment dans l’air intérieur comme par exemple le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2), les composés organiques volatils (COV) tels que le formaldéhyde ou encore le benzène.

Ces polluants, si présents dans l’air intérieur, peuvent avoir des conséquences néfastes sur notre santé, particulièrement sur les maladies respiratoires, avec des effets immédiats ou à long terme. Un chiffre revient fréquemment dans les études menées sur le sujet : on estime à 19 milliards d’euros en France le coût annuel des effets d’une mauvaise qualité d’air intérieur.

Le plan national de la qualité de l’air intérieur, partie intégrante du Plan national santé environnement (PNSE), a lancé plusieurs actions pour informer et agir pour améliorer la qualité de l’air intérieur. Notamment en rendant la surveillance de la qualité de l’air intérieur obligatoire dans certains établissements recevant du public particulièrement ceux accueillant des enfants.

Un 4ème plan national santé environnement a été annoncé pour la période 2020-2024 et aura pour thème prioritaire la qualité de l’air intérieur.

 

Pour aller plus loin

> Les chiffres en air intérieur de l’ADEME

> Qualité de l’air intérieur : nouveaux enjeux

 

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Date de publication

20 septembre 2020

Auteur

Julien QUILAN

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