L’impact de l’éclairage nocturne sur la biodiversité

La pollution lumineuse a un impact direct sur la biodiversité Si nous nous sommes habitués à voir nos rues éclairées la nuit, ce n’est pas le cas de tous les êtres vivants. L’intensité croissante de l’éclairage et l’augmentation constante du nombre de points lumineux nuisent gravement à la biodiversité. Les spécialistes évoquent même une menace […]

La pollution lumineuse a un impact direct sur la biodiversité

Si nous nous sommes habitués à voir nos rues éclairées la nuit, ce n’est pas le cas de tous les êtres vivants. L’intensité croissante de l’éclairage et l’augmentation constante du nombre de points lumineux nuisent gravement à la biodiversité. Les spécialistes évoquent même une menace de l’équilibre des écosystèmes. Pourtant, il existe des solutions simples aux coûts maîtrisés pour contrer les effets délétères de la pollution lumineuse.

 

Les conséquences de la pollution lumineuse

Les éclairages artificiels illuminent l’environnement et altèrent les cycles naturels de la lumière. L’impact sur les comportements, les fonctions physiologiques et les rythmes biologiques des organismes vivants est direct et incontestable. Les petits mammifères nocturnes fuient la lumière qui les expose aux prédateurs. Ils réduisent donc leurs déplacements au maximum et leur recherche de nourriture en pâtit. A contrario, les oiseaux migrateurs et les insectes sont attirés par la lumière. Ces derniers finissent souvent par se brûler au contact des ampoules. La lumière artificielle a également un impact sur le comportement reproducteur des espèces bioluminescentes, comme les lucioles et les vers luisants. L’illumination ambiante trouble la qualité des signaux lumineux que ces espèces émettent pour attirer des partenaires.

 

Que dit la législation ?

Conscient de l’impact de la lumière artificielle sur la biodiversité, l’État a mis en place une législation qui réglemente l’extinction de l’éclairage public. L’arrêté sur la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses du 27 décembre 2018 précise la temporalité d’éclairage et d’extinction, l’objectif étant de supprimer les plages d’éclairage inutiles. Ainsi, l’éclairage du patrimoine, des parcs et jardins, mais également des enseignes physiques, doit être éteint à 1 heure du matin au plus tard. Concernant les locaux à usage professionnel (bureaux, usines, etc.) l’extinction doit avoir lieu au plus tard une heure après la fin de l’occupation des lieux.

 

Les coupures de nuit, une solution pour éclairer en préservant la biodiversité

En ce qui concerne l’éclairage public, l’usage de l’horloge connectée peut être une solution. Elle permet de cibler des quartiers en particulier, et ainsi de commander l’extinction par endroits, sur des plages horaires définies. Avec cette solution innovante, il devient aisé de piloter l’éclairage public à distance de manière simple et intuitive. C’est l’occasion de faire d’une pierre deux coups : préserver la biodiversité et faire des économies d’énergie.

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Date de publication

28 juillet 2022

Auteur

Julien QUILAN

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